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TABLE RONDE  : La professionnalisation des études en langues étrangères en Algérie

TABLE RONDE 

La professionnalisation des études en langues étrangères en Algérie

Filières professionnelles ou professionnalisantes ?

Dimanche 15 mars 2020

Siège du Laboratoire DPF

Faculté des Langues Etrangères

Université de Mostaganem

ARGUMENTAIRE

Nous nous proposons, dans le cadre de ces journées d’étude de lancer la réflexion sur la professionnalisation des études universitaires et les défis de l’insertion professionnelle des étudiants et des doctorants en lettres et sciences humaines, en général et ceux des langues étrangères, en particulier.

Il est évident que l’université a un devoir de mise en condition professionnelle. Elle doit s’adapter à l’économie nationale, ce qui suppose un développement considérable de l’information sur les débouchés, de l’orientation, et aussi un dialogue avec la profession pour en tenir compte.

L’université algérienne, et pour certaines filières, s’est limitée longtemps à la fonction d’enseignement sans tenir compte de son environnement socioéconomique, ce qui a engendré un isolement de l’université et une rupture que nous ne pouvons nier. Pour les doctorants, la carrière de professeur d’université est même souvent envisagée comme le seul débouché logique ou désirable de la formation doctorale. Or, l’augmentation du corps professoral et les besoins de recrutement des universités ne sont pas vraisemblablement en phase avec l’accroissement du nombre de diplômés.

Aujourd’hui, avec le LMD, le renforcement de l’intégration professionnelle demeure l’un des grands objectifs de la réforme de l’enseignement supérieur. Une telle situation invite à une réflexion selon plusieurs axes :

– Doit-on parler de filières professionnelles ou professionnalisantes ?

– Doit-on professionnaliser les études ou les étudiants ?

– La professionnalisation concerne-t-elle tout l’enseignement supérieur ?

Cette question de la professionnalisation pose, ainsi, deux types de questions pour les universités :

  • La première concerne la définition de l’offre de formation. Il s’agit ici de définir la place que doivent occuper les préoccupations d’insertion professionnelle dans l’élaboration des formations, de leurs contenus et des méthodes d’apprentissage ;

  • La seconde concerne les relations entre les universités et les entreprises. A cet égard, le discours convenu sur l’isolement des universités vis-à-vis du monde économique produit encore ses effets.

Cette journée d’études vise à :

  • Approfondir la réflexion sur la relation entre la formation académique et l’insertion professionnelle, entre l’Université et l’Entreprise ;

  • inclure la réflexion sur la finalité professionnelle du parcours académique individuel, depuis l’inscription à l’université jusqu’à l’obtention du diplôme ;

  • analyser et faire connaître les pratiques novatrices appliquées dans certaines institutions universitaires et réfléchir à leur mise en place dans le contexte particulier propre à notre université.

Comité d’organisation

Malika Bensekat

Mohamed El Amine Roubaï-Chorfi

Leila Azdia

Karima Boughania

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